Denis et Jean-Edouard: 16e de la Transat Jacques Vabre

04/12/2013

Le voilier Proximedia-Sauvez-Mon-Enfant a franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 23h47 (heure belge) ce mardi. Le Belge Denis Van Weynbergh et le Normand Jean-Edouard Criquioche terminent donc 16ème dans la catégorie des Class40, après avoir bouclé les 5 450 milles du parcours entre Le Havre et Itajaí en 24 jours 22 heures 24 minutes et 21 secondes.

S’ils ont jeté toutes leurs forces dans la bataille, ils sont quand même un peu déçus du résultat. Mais au vu des galères enchainées durant cette transatlantique, ils sont contents d’être arrivés à bon port. Au fil des jours, la course c’est plutôt transformée en opération de survie : safran brisé, voiles d'avant déchirées, pilote automatiue qui a lâché... Ils auront aussi laissé quelques dents (pour Jean-Edouard) et côtes (pour Denis) dans l'aventure. Caïpirinha bien méritée pour ce duo de choc ! 

Pour Proximedia-Sauvez-Mon-Enfant mais aussi pour tous les autres concurrents, cette 11ème édition de la Route du Café s’est révélée à la fois d’une rare intensité et d’un niveau exceptionnel.

Les sentiments à l’arrivée

Denis Van Weynbergh : « On n’avait plus de pilote automatique sur la fin : les 600 derniers milles ont donc été très longs car nous nous sommes relayer à la barre durant les quatre derniers jours. On s’est bien bagarré pour tenter de passer Matouba avant la ligne : il n’a manqué que quelques minutes ! Et puis on a eu quand même pas mal de problèmes : de dents pour Jean-Edouard et de safran pour le bateau. Le bout dehors était sorti de son logement et en le remettant en place Jean-Edouard s’est pris le tube carbone dans les dents… Il a le sourire brésilien maintenant ! On a eu de la casse physique mais aussi matérielle. On a néanmoins voulu absolument finir et amener le bateau jusqu’à Itajai. »

Jean-Edouard Criquioche : « C’est ma transat où tout s’est passé de travers : on s’est raté côté option, on a cassé toutes les pièces importantes sur un bateau. On a eu la scoumoune ! Le seul truc bien, c’est cet après-midi quand on a réussi à éviter un filet de pêcheur. Tout a été dur, frustrant et on a toujours été à la ramasse en termes de vitesse. On a oublié le côté compétition pour passer en mode aventure. Mon dentiste va pouvoir se payer une nouvelle cuisine avec le boulot qu’il a à faire ! Mais quand on pense aux enfants de l’association Sauvez Mon Enfant que nous avons rencontrés à l’hôpital, les galères en mer n’ont pas tout à fait le même sens. »

Pour rappel, cette course était l’occasion de récolter des fonds pour l’association Sauvez Mon Enfant. Au total, 8.098 euros on été récoltés en faveur de enfants placés à l’Hôpital des Enfants Reine Fabiola. Plus d’infos sur www.proximediafoundation.be